Minerais, gaz, pétrole… L’exceptionnelle richesse du sous-sol africain attire de nombreuses sociétés minières sur le continent. Situées à l’écart des grandes métropoles, les mines disposent de ressources parfois insuffisantes pour gérer les urgences médicales, essentiellement cardiologiques et traumatologiques. Combinée au développement de la télémédecine, la formation du personnel de santé des sites miniers d’Afrique contribue à fiabiliser le diagnostic, la prise de décision et les soins apportés au patient. Ce duo gagnant permet ainsi d’améliorer la prise en charge des victimes d’accident.
L’Afrique présente une répartition territoriale très inégale des ressources en matière de santé. Comme pour la plupart des pays en développement, l’offre de soins se concentre principalement dans les grandes villes, tandis que les zones rurales souffrent de désertification médicale.
Implantés dans des régions reculées, loin des capitales des pays dans lesquels ils sont situés, les sites miniers africains n’échappent pas à ce phénomène. Il faut ainsi compter entre 6 et 8 heures de voiture pour accéder à des équipements médicaux de pointe, sur des routes parfois dangereuses ou en mauvais état.
Chaque site minier possède une petite clinique réservée au personnel de la mine. Selon la taille de l’exploitation, la structure comprend un à quatre médecins et une équipe de 10 à 15 infirmiers. Ces cliniques disposent généralement des équipements médicaux suivants :
Chaque site minier compte entre 4 000 et 6 000 salariés, exposés à de nombreux facteurs de risques : environnements complexes, chantiers dangereux, etc. Les compagnies minières ont donc mis en place un travail de prévention très important pour éviter les accidents graves.
Lorsqu’un accident survient malgré tout, la victime doit être prise en charge correctement dès le départ, au moment du diagnostic, pour éviter une aggravation de son état de santé. L’équipe médicale du site doit pouvoir déterminer rapidement si le patient peut être soigné sur place ou s’il doit être transféré vers un hôpital mieux équipé.
Le médecin de la clinique prend la décision, avec tous les enjeux que cela comporte en termes de santé publique, mais aussi d’économie. En effet, le coût d’une évacuation d’urgence est élevé. L’administration demande donc aux praticiens de se montrer de plus en plus performants dans leur diagnostic pour optimiser la prise en charge des patients.
Depuis 2015, Lihope forme les équipes médicales de sites miniers au Mali, en République Démocratique du Congo et en Côte d’Ivoire afin de :
Destinées aux médecins et infirmiers, ces formations concernent les urgences cardiologiques et traumatologiques, qui représentent la majorité des accidents sur les sites miniers.
Mortels dans 9 cas sur 10, les arrêts cardiaques constituent l’une des premières causes de décès en Afrique et dans le monde. La formation ACLS (Advanced Cardiac Life Support) vise à renforcer les compétences des professionnels de santé pour améliorer la prise en charge des urgences cardio-vasculaires.
Dispensée par des médecins urgentistes expérimentés, la formation ACLS proposée par Lihope est validée par une évaluation théorique et pratique. C’est la seule formation francophone homologuée par la Fondation des Maladies du Cœur et de l’AVC disponible en Afrique. Le programme inclut notamment l’apprentissage des techniques de réanimation cardio-pulmonaire efficaces, et l’optimisation du temps pour augmenter les chances de survie du patient.
La formation en traumatologie d’urgence de Lihope vise à acquérir les compétences nécessaires pour une prise en charge rapide et efficace des victimes de traumatismes :
Inspiré de la formation ATLS (Advanced Trauma Life Support), ce cours d’une durée de deux jours combine des apports théoriques et des ateliers pratiques en petit groupe. Les participants s’entraînent sur du matériel de simulation médicale et sont évalués à mi-parcours ainsi qu’en fin de stage.
L’échographie est une technique d’imagerie non invasive utilisée pour de nombreux examens de routine. Aujourd’hui, l’échographie d’urgence ou échoscopie améliore l’orientation et la prise en charge des patients traumatisés en détresse vitale.
Lihope propose ainsi une formation à l’échoscopie d’urgence FAST (Focused Assessment with Sonography for Trauma) pour familiariser les professionnels de santé à l’outil échographique. Basée sur les recommandations de la SFMU (Société française de médecine d’urgence), cette formation courte apprend aux participants à réaliser l’examen FAST écho d’un patient. Une évaluation sous forme de QCM a lieu en fin de stage.
Actuellement en phase de discussion, l’intégration de la médecine à distance dans les structures de santé des sites miniers en Afrique pourrait encore améliorer la prise en charge des patients. En effet, face au problème des déserts médicaux, la télémédecine favorise la santé des travailleurs africains.
En cas d’urgence, les cliniques des sites miniers isolés pourraient ainsi avoir accès à une expertise à distance, notamment sur le plan cardiologique, grâce à la télétransmission de données médicales à un médecin spécialiste. La télérégulation constituerait une aide à la décision à travers la discussion de la pertinence d’un éventuel transfert avec un médecin régulateur.
Distribuée en Afrique par Lihope, la plateforme de télémédecine mobile Hops est la solution la plus complète du marché pour pratiquer la médecine à distance. La mallette comprend :